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lundi 23 septembre 2013

(Hors sujet) Le Capitaine Dutertre, héros de Sidi-Brahim


(Une fois n’est pas coutume : je sors de mes sujets et de ma zone de prédilection pour évoquer la figure du Capitaine Louis Laurent François Hippolyte Dutertre, héros de Sidi-Brahim, avec lequel je ne me connais pas de lien généalogique).

Le Capitaine Louis Laurent DUTERTRE

Qu’ont en commun des personnalités aussi diverses telles que Jean Amadou, Luc Besson, Roger Frison-Roche, le Général de Gaulle, Christophe Lambert, Monseigneur Lustiger, le Maréchal Pétain, Tino Rossi ou Henri Salvador ? A un moment ou à un autre, ils ont été Chasseurs (à pied, alpins, portés ou mécanisés). Caractérisés par leur tenue « bleu jonquille », les Chasseurs sont des soldats « qui pigent et qui galopent » (Maréchal Lyautey).

10 Bataillons de Chasseurs sont créés le  28 septembre 1840 par Ferdinand-Philippe, duc d’Orléans, fils aîné du Roi Louis-Philippe. C’est une infanterie spéciale équipée (notamment de la carabine Delvigne-Pontcharra modèle 1837), armée et instruite « en vue de la guerre la plus active ».

Le duc d'Orléans

Cinq des 10 Bataillons partent pour l’Algérie dès 1841 et se couvrent de gloire à plusieurs reprises face aux troupes de l’émir Abd el-Kader ou du sultan du Maroc Mohammed IV, en particulier à la bataille de l’Isly (14 Août 1844).

Suite à la défaite de l’Isly, Abd el-Kader avait entrepris de soulever les tribus algériennes, dont beaucoup s’étaient ralliées à la France. Le 21 Septembre 1845, le caïd Mohamed el-Trari appelle les Français au secours, mais il s’agit en fait d’un traquenard. Le Colonel Lucien de Montagnac, commandant les troupes basées à Djemmaa Ghazaouet (jadis Nemours), se met à la tête d’une colonne constituée de 69 cavaliers du 2ème Hussards et de 5 Compagnies du 8e Chasseurs d’Orléans, avec 2 jours de vivres.  

Le 23 septembre au matin, le Colonel de Montagnac décide de se porter vers des cavaliers ennemis aperçus la veille. Mais, surgissant des crêtes environnantes, 5 à 6 000 cavaliers arabes fondent sur la petite colonne. Les hussards et 3 compagnies de Chasseurs sont submergés, le Colonel de Montagnac est tué. La 2ème compagnie, avec le Commandant Froment-Coste, sort du bivouac pour se porter à leur secours, mais elle est à son tour submergée. Froment-Coste est tué et le Capitaine Dutertre est fait prisonnier. 

Le Capitaine de Géreaux, qui avait la responsabilité du bivouac, décide de s’installer à 1 000 mètres de sa position, dans la Koubba du marabout de Sidi-Brahim pour se battre en attendant des secours. Réduits à 83 hommes, ils vont résister pendant 3 jours et 3 nuits, malgré la faim, le soleil et la soif, coupant les balles en quatre pour faire durer le feu.

Le Capitaine Dutertre, devant le marabout de Sidi-Brahim

Abd el-Kader envoie alors un de ses prisonniers, le Capitaine Dutertre, promettre la vie sauve à tout le monde si les retranchés consentent à mettre bas les armes. S’avançant entre deux Arabes le sabre à la main, Dutertre va au contraire dire d’une voix forte :
« Mes amis, je suis menacé d’être décapité si je ne parviens pas à vous persuader de mettre bas les armes, et je viens vous dire de ne pas vous rendre ! Résistez jusqu’à la mort. Vive la France ! » Il fut bien sûr décapité sur le champ.

De même, lorsqu’Abd el-Kader exigea du Clairon Rolland qu’il sonne la retraite, celui-ci sonna la charge. Les survivants, n’ayant plus de munitions, tentèrent une sortie à la baïonnette. Seuls 15, aux ordres du Caporal Lavayssière (celui qui avait réussi à hisser au sommet du marabout un drapeau français constitué d’une ceinture et de mouchoirs), réussirent à rejoindre les lignes françaises, mais 8 décédèrent dans les jours qui suivirent.

L’anniversaire de ces combats et de l’admirable résistance des combattants est devenu la fête traditionnelle des Chasseurs à pied, alpins et mécanisés. Au sommet du monument du souvenir français, à Calais, la Gloire couronne de lauriers le Capitaine Dutertre (il était né à Coulogne, dans la banlieue de Calais, le 10 Août 1807). Il y a bien sûr une rue Dutertre à Coulogne (cf. ci-dessous) mais, plus surprenant, il y a aussi une place du Capitaine Dutertre à Bordeaux.   





dimanche 22 septembre 2013

22 Septembre 1875 : naissance de Mikolajus Konstantinas Čiurlionis


Compositeur et peinte lituanien incontestablement le plus connu, Mikolajus Konstantinas Čiurlionis est né le 22 Septembre 1875 à Senoji Varėna, dans le sud de la Lituanie (région d’Alytus) alors occupée par la Russie.

Il étudie d’abord la musique, en classe de piano et de composition au Conservatoire de Varsovie, puis au Conservatoire de Leipzig. Ma sa culture est universelle car il s’intéressera également toute sa vie à l’astrologie, la chimie, l’histoire, la philosophie,……Revenu à Varsovie, il intègre en 1904 l’Ecole des Beaux-arts, car il veut également se consacrer à la peinture.

C’est en 1907 qu’il s’installe à Vilnius et il y devient un des chantres de l’identité nationale. Mais il décède d’une pneumonie le 10 Avril 1911, à l’âge de 35 ans, à Marki, dans les environs immédiats (10 km) de Varsovie. Après son décès, il est devenu un symbole de la Lituanie et on ne compte plus les établissements qui portent son nom, à commencer par le Musée National de l’Art de Kaunas. Il existe depuis 1963 un Musée Mémorial Čiurlionis à Druskininkai, dans la maison où il vécut avec ses parents.

Musée Mémorial Čiurlionis à Druskininkai


Il est l’auteur de 300 compositions musicales, de toutes natures, et d’environs 300 tableaux. Le Musée d’Orsay avait consacré à Čiurlionis une exposition fin 2000 – début 2001, mais sa peinture reste largement inconnu en France, de même que ça discographie. L’ancien Président Vytautas Landsbergis, musicologue « dans le civil », a consacré plusieurs ouvrages au compositeur, dont une biographie publiée en 1992. On notera également 2 CD de la grande pianiste Muza Rubackytė d’une sélection de pièces pour piano. 

La création du monde (Pasaulio sutvėrimas) 1905 - 1906 : un des treize tableaux

vendredi 20 septembre 2013

Mon actualité …… en vrac !


Sous un titre pareil, il faut comprendre que mon actualité est un tant soit peu chronophage et que, faute de temps, je ne vais ici qu'évoquer quelques sujets qui auraient mérité mieux.



Faute de temps car, mercredi 25 Septembre prochain, je pars une semaine en Lituanie, mais surtout en Lettonie. Le point fort sera 48 heures à Daugavpils (ci-dessus, la forteresse), deuxième ville de Lettonie où je ne suis jamais allé. Le prétexte de cette visite est la recherche d’informations et de documents à propos de la bataille qui a opposé, en Décembre 1919 – Janvier 1920, d’une part les Polonais et les Lettons, d’autre part les bolcheviques. Une compagnie de chars française aurait été présente côté polonais.

J’aurai également des réunions, dont une sur la possibilité du classement du chemin de Paneriai emprunté par les restes de la Grande Armée, le 10 Décembre 1812, pour quitter Vilnius en direction de Kaunas. Et une autre sur la participation française à la Première Guerre mondiale en Lettonie, mais plus vraisemblablement à la guerre d’indépendance lettone qui a suivi.

Odessa : escalier "Potemkine". En haut, la statue du duc de Richelieu

Par ailleurs, le voyage que j’organise en Juin 2014 à Odessa et en Crimée (Ukraine) est lancé. J’ai pris l’engagement de fournir aux participants une lettre d’information mensuelle, afin de les informer sur les lieux où nous allons nous rendre et qui ne sont pas forcément bien connus. 

Le comte Pacas

Bien sûr, je saupoudre le tout de quelques conférences, dont une, en principe le 25 Octobre, au profit du Centre d’Etudes Napoléoniennes, sur le Général Comte lituanien Mykolas Liudvikas Pacas, aide de camp de Napoléon, un des derniers défenseurs de Paris le 30 Mars 1814. Et une autre, traditionnelle, au profit de l’association Lituanie – France à Kaunas, de mon amie Birutė ; cette année, elle devrait porter sur la pseudo mutinerie du Général polonais Lucjan Żeligowski contre la Lituanie, en Octobre 1920. 

Comme ce n’est évidemment pas suffisant, je me suis inscrit au cours de Russe de l’association Touraine inter-âges Université, que je suivrai tous les mardis à Saint-Avertin, près de Tours (http://www.tours-interages.com/)

Mise en place de l'exercice "Zapad-2013"

Parmi les sujets extra personnels que je n’aurai a priori pas le temps de traiter, je soulignerai :

      # Le début en ce 20 Septembre de l’exercice russo-bélarusse «Запад-2013» (Zapad- 2013), aux portes de la Lituanie ;
      # L’Ukraine qui semble de plus en plus se rapprocher de l’accord d’association avec l’Union Européenne, au grand dam de la Russie. Signature possible fin Novembre à Vilnius.
      # Enfin, et je dirais surtout, la Lituanie joue ce soir (17H45) la demi-finale du Championnat d’Europe de basket-ball, contre la Croatie. Et ça, en Lituanie, c’est plus important que tout !!

Mes Už Lietuva ! 



mercredi 18 septembre 2013

17 Septembre 1939 : l’Union soviétique attaque la Pologne



Les protocoles secrets du pacte Molotov – Ribbentrop signé à Moscou le 23 Août 1939 scellent l’alliance entre le IIIe Reich nazi et l’URSS, qui se partagent en « sphères d’influence » les Etats souverains qui les séparent, notamment les Etats baltes et la Pologne.

de g. à dr. : Ribbentrop, Staline, Molotov

Hitler, dont la priorité est de reconquérir le corridor de Danzig, perdu lors du Traité de Versailles, attaque la Pologne à Westerplatte, près de Gdansk (Danzig) le 1er Septembre 1939 en étant tranquille à l’est. Cette entrée en guerre provoque celle de la France et de la Grande-Bretagne le 3 Septembre 1939.

Le 17 Septembre 1939, l’Union soviétique attaque à son tour la Pologne, par l’est, prétextant que les populations ukrainiennes et biélorusse de Pologne sont discriminées. Si la raison principale est de facto la volonté d’agrandir le territoire de l’URSS, il semble que Staline ait également voulu se venger d’une humiliation qu’il avait subie en 1920 : le Général Staline était dans l’armée Toukhatchevski qui avait subi une désastreuse défaite militaire au cours du « miracle de la Vistule ».

Engageant 7 armées (environ 466 000 hommes), les soviétiques ne rencontreront qu’une faible résistance, l’armée polonaise ayant déjà été sérieusement entamée par la Wehrmacht. Le 23 Septembre 1939, Allemands et soviétiques font déjà une parade commune à Brest-Litovsk, après leur jonction. Le 27 Septembre, Varsovie capitule.

Le 28 Septembre 1939, les deux prédateurs signent un nouvel accord d’amitié entérinant le partage de la Pologne et mettant fin à toute notion de souveraineté nationale de cet Etat. Un des protocoles secret prévoit une coordination pour écraser toute agitation polonaise. Dans ce but, les  échanges entre la Gestapo et le NKVD seront constants durant tout l’hiver 1939 – 1940.  

Officiers nazi et soviétique

Dans l’hagiographie russe d’aujourd’hui, ce sont les méchants nazis qui ont envahi la Pologne et qui sont donc responsables de la seconde guerre mondiale. Personne n’aurait le mauvais goût d’évoquer l’attaque soviétique du 17 Septembre 1939 puisque, pour les Russes, la guerre n’a commencé que le 22 Juin 1941, quand l’Allemagne a attaqué son ancien allié. Les 15 000 Officiers polonais assassinés à Katyń, les 1 800 000 Polonais déportés au goulag et les 200 000 Polonais tués par les Allemands à Varsovie en 1944 parce que Staline a, en toute connaissance de cause, décidé de différer l’attaque,  ne sont sans doute qu’un point de détail de l’histoire !







lundi 16 septembre 2013

12 Septembre 1683 : Jan III Sobieski sauve la civilisation occidentale

Jan III Sobieski


Pour bien comprendre ce qui s’est passé le 12 septembre 1683, il faut remonter … au Prophète Mahomet. Celui-ci avait en effet décrété que l’islam devait être propagé autant par la parole que par l’épée. La conquête, selon le principe de la guerre juste (ou Jihad) commença en Europe à l’été 711 par le franchissement du détroit de Gibraltar. On sait qu’elle ne fut stoppée qu’en 732 aux environs de Poitiers.

En 1299 est créé, par une tribu oghouz ayant conquis l’Anatolie aux dépends de l’Empire byzantin,  l’Empire ottoman qui mènera, jusqu’à sa partition en 1922, une politique d’expansion. A partir de 1347, les Ottomans conquièrent les Balkans : c’est la défaite serbe du Champ des Merles (actuel Kosovo) en 1389, la fin de l’Empire byzantin par la prise de Constantinople en 1453, la disparition totale des royaumes serbes en 1459. Sous le règne de Soliman le Magnifique, les armées ottomanes atteignent Vienne en 1529 et 1532, y mettant le siège en vain. L’Empire Ottoman est alors un acteur majeur du jeu diplomatique européen, où il est un allié traditionnel du « Roi très chrétien, » le Roi de France, contre les Habsbourg autrichiens.

La mort de Soliman le Magnifique en 1566 marquera la fin de l’âge d’or de l’Empire ottoman. En 1571, à la bataille navale de Lépante, la flotte chrétienne, commandée par le jeune don Juan d’Autriche (24 ans), fils naturel de Charles Quint, envoie par le fond 240 des 300 navires ottomans. 
  
Les frontières ottomanes ne vont guère changer jusqu’en 1683, grâce notamment à la paix de Zsitvatorok (1606) entre l’Empire ottoman et le Saint Empire Romain Germanique. Mais la fin du XVIIe siècle voit l’émergence du contre pouvoir des Grands Vizirs face aux Sultans, les Grands Vizirs entamant une restructuration de l’Empire et le rétablissement de sa grandeur. Le pouvoir ottoman est restauré en Transylvanie, la Crète est conquise en 1669, la Podolie est prise aux Polonais en 1676. Dans la foulée, les Ottomans du Vizir Kara Mustafa mettent pour la deuxième fois le siège à Vienne à partir du 14 Juillet 1683. L’Empereur Léopold 1er, ne disposant que de 27 000 hommes, dut se résoudre à quitter sa capitale avec 80 000 habitants de Vienne, ne laissant pour la défendre que 15 000 hommes et 8 700 volontaires aux ordres du comte Ernst von Starhernberg.

Kara Mustafa voulait manifestement prendre Vienne intacte, de façon à saisir ses richesses. Pour cela, il fit le blocus de la ville, coupant la garnison de tout ravitaillement. Heureusement, le 6 Septembre 1683, les troupes du Roi de Pologne Jan III Sobieski, qui avait pratiquement dégarni son royaume pour honorer le traité d’alliance avec l’Autriche, firent leur jonction avec les troupes impériales commandées par Charles V de Lorraine, à 30 km de Vienne. Le leadership fut confié au Roi de Pologne, du fait de son expérience. Il avait d’ailleurs déjà défait les Ottomans en 1673 à Chocim, ce qui lui avait valu d’être élu Roi de Pologne - Grand-duc de Lituanie l’année suivante.

Le siège de Vienne

Le 12 Septembre 1683, à 4 heures du matin, se voyant menacé, c’est Kara Mustafa qui déclencha l’attaque afin de perturber la mise en place du dispositif austro-polonais sur le Kahlenberg. A 17 heures, alors qu’elle n’avait pas été engagée jusque là, la cavalerie polonaise, forte de 20 000 chevaux, descendit des collines, le Roi Jan Sobieski chargeant lui-même à la tête de 3 000 hussards ailés. Les lignes ottomanes furent enfoncées, le camp rapidement pris, d’autant que la garnison viennoise attaqua de son côté. Trois heures après l’attaque, Vienne était sauvée et les Ottomans étaient en déroute.

Après la bataille, Jan III Sobieski, paraphrasant Jules César, déclara « Venimus, Vidimus, Deus vincit » (Nous sommes venus, nous avons vu, Dieu a vaincu).  Cette bataille marqua la fin historique de l’expansion ottomane en Europe et le début d’une guerre de libération qui fut conclue par le Traité de Karlowitz, le 26 Janvier 1699. Le Pape surnomma Sobieski « le sauveur de Vienne et de la civilisation occidentale ». Les Ottomans eux-mêmes l’appelèrent « le lion de Pologne ». La Fête du Saint Nom de Marie, célébrée le 12 Septembre, fut instituée par le Pape Pie X en mémoire de cette bataille. 

La famille de Jan III Sobieski

On rappellera que Jan III Sobieski était marié à la Française Marie Casimire Louise de la Grange d’Arquien. Leur fils aîné,  Jakub Ludwik Henryk Sobieski, né en 1667 à Paris, âgé donc d’à peine 16 ans, participa à la bataille aux côtés de son père. Le matin de la bataille, il avait été armé chevalier par son père, symboliquement avec l’épée que don Juan d’Autriche portait à la bataille de Lépante.

Le Roi Jan III Sobiski et son fils aîné Jakub (Jacques)







dimanche 15 septembre 2013

La bourde du jour : Talence ressuscite l’URSS


Ce week-end (14 – 15 Septembre 2013) se déroule à Talence, près de Bordeaux, la 37ème édition du  Décastar, meeting international d’épreuves combinées (Décathlon pour les hommes, heptathlon pour les femmes). Ce meeting est toujours de très haut niveau et, par exemple cette année, le perchiste Renaud Lavillenie a l’intention de s’attaquer au mythique record du monde en plein air de Sergueï Bubka (6m14).


Mais hier, des spectateurs observateurs ont été surpris (Euphémisme signifiant choqués) de voir flotter, parmi les drapeaux des nations participant à ce Décastar, celui de …… l’U.R.S.S. (cf. ci-dessous)! On croyait pourtant l’URSS disparue avec sa dissolution, le 26 Décembre 1991.


Je ne jette pas (pas trop) la pierre à l’ADEM (Association pour le Développement des Epreuves Combinées et du Meeting de Talence), car ce sont des bénévoles d’une association loi 1901 qui se dévouent pour leur passion du sport. Mes honorables correspondants pensent d’ailleurs que ça peut être une méprise avec le drapeau chinois. Mais ça serait bien qu’à l’avenir ils se fassent aider d’un spécialiste des drapeaux afin d’éviter de potentiels incidents diplomatiques ! (Vous vous souvenez sans doute des drapeaux lituaniens à l’envers au Palais de l’Elysée, le 4 Septembre 2009).  

Drapeau chinois



   



mardi 10 septembre 2013

Cycle « A la découverte d’un Pays Balte : la Lettonie » à Uzès

Riga

Sous l’impulsion de M. Jean-Louis Leprêtre, qui fut Conseiller Culturel à l’Ambassade de France en Lettonie de 2007 à 2011, l’association des Amis de la Médiathèque d’Uzès dans le Gard organisent du 12 Septembre au 25 Octobre 2013 un cycle culturel (expositions, conférences, concert et film) pour mieux faire connaître la Lettonie.

M. Jean-Louis Leprêtre, avec Mme Cransac, présidente des Amis de la médiathèque

Tout comme sa voisine lituanienne, avec laquelle elle est encore allègrement confondue, notamment dans les médias français, la Lettonie est encore le plus souvent ignorée, voire méprisée. Il est symptomatique d’ailleurs que les médias utilisent encore ad nauseam le stéréotype « petite ex-république soviétique » pour les décrire, 23 ans après leur retour à l’indépendance et 9 ans après leur entrée dans l’Union Européenne. Pourtant, il serait de bon ton d’évoluer dans la mesure où la Lettonie va entrer dans la zone Euro au 1er Janvier prochain, où Riga va être capitale européenne de la culture en 2014, et où la Lettonie va assurer la présidence du Conseil de l’UE au premier semestre 2015.  

Ventspils

L’ambition des manifestations proposées par la Médiathèque d’Uzès est donc de mieux faire connaître la Lettonie, notamment à travers l’histoire, l’architecture, la musique, la photographie et le cinéma. Le jeune public ne sera pas oublié puisqu’il y aura, chaque mercredi du mois d’Octobre,    des projections de films d’animation lettons. Des conférenciers célèbres et spécialisés comme Suzanne Champonnois (11 Octobre), Jean-Paul Kauffmann (27 Septembre) et Pascal Orcier (13 Septembre) feront le déplacement dans le Gard.
Le programme complet des manifestations peut être trouvé sur le site de la médiathèque d’Uzès : http://www.uzes-mediatheque.com/.

La meilleure récompense des organisateurs, qui se sont démenés pour présenter un programme éclectique, serait que le public assiste nombreux à cette manifestation de qualité. Uzès n’est qu’à 25 km au nord de Nîmes et 40 km à l’ouest d’Avignon.

Art nouveau à Riga